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Reportage

Il faut maintenant penser plateforme pour les ESN et le conseil

7 min

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En mars dernier, les entreprises ont dû fermer précipitamment leur lieux de travail face à la propagation exponentielle du coronavirus. Beaucoup d’entres elles ont dû également faire en sorte que leurs employés puissent travailler à distance, dans les meilleures conditions. Mécaniquement, les dépenses IT ont augmenté pour répondre entre autres au besoin renforcée de sécurité des données et d’outils de collaboration virtuelle.

L’enquête CIO 2020 menée par Harvey Nash et KPMG révèle que les entreprises ont augmenté en moyenne de 5% leurs dépenses IT entre juin et août 2020. Sans surprise, les dépenses liées à la sécurité et la protection des données détiennent la première place du podium. Basée sur les réponses de plus de 4000 professionnels IT répartis dans le monde entier, l’enquête donne un panorama des préoccupations et des dépenses engagées par les entreprises face au covid19. Elle offre également, et surtout, un éclairage intéressant sur le besoin d’accélérer l’adoption des nouvelles technologies dans une optique de plateformisation et de croissance. Si toutes les industries sont touchées, les sociétés de services, et plus particulièrement les cabinets de conseil et les ESN, sont les premières concernées. Ce sont ces sociétés de conseil et de services qui doivent répondre au besoin urgent de digitalisation des organisations. Mais pour répondre avec agilité et rapidité à ce besoin, elles doivent elles-mêmes se transformer digitalement (optimiser et fluidifier leurs processus, tirer profit de leur capital data…).

Faire face aux mutations toujours plus rapides du marché

Avec le transfert en masse des employés et consultants vers du travail à distance, les entreprises ont constaté une augmentation significative de la cybercriminalité. Dans l’enquête, 40% des responsables IT indiquent qu’ils ont dû faire face à plus d’attaques de type phishing et logiciels malveillants durant la pandémie. Ils sont 47% à affirmer que la protection et la sécurité des données font partie des principales dépenses engagées durant cette période. Après la protection des données, les dépenses les plus importantes sont l’expérience client (44%), l’infrastructure et le cloud (35%) ou encore l’automatisation (29%).

De manière générale, l’enquête Nash / KPMG révèle une accélération de l’adoption des nouvelles technologies pour répondre aux défis exacerbés par la crise. Pratiquement la moitié des répondants affirment avoir accéléré la transformation digitale de leur entreprise avec la crise liée au covid19. Pour certains secteurs où la concurrence est renforcée par le télétravail, la pression est plus forte en matière d’optimisation des coûts et des processus. C’est le cas par exemple des entreprises de services du numérique et des cabinets de conseil. Avec le télétravail, ces entreprises réalisent qu’elles n’ont pas nécessairement besoin de consultants sur site pour mener à bien leurs projets. L’ancrage géographique n’a plus autant de poids concurrentiel. En conséquence, la concurrence se renforce pour un même projet qui peut être réalisé par plusieurs entreprises de services, quelle que soit la localisation de leurs consultants.

Pour répondre à cet enjeu d’optimisation des coûts et des processus, les entreprises font appel aux nouvelles technologies. Mais avec la mise en place de nouveaux logiciels Saas et l’accès à distance depuis des appareils personnels, les entreprises sont exposées à plus de cyber-attaques. Il n’est donc pas étonnant que la première dépense des entreprises soit liée à la protection et à la sécurité des données. Par ailleurs, la crise a bouleversé de nombreux secteurs qui doivent répondre aux nouveaux usages digitaux et comportements de leurs clients. L’expérience client et la mise à niveau du cloud font donc aussi partie des dépenses prioritaires. Enfin, l’automatisation arrive en 4ème position des investissements IT. La crise a bouleversé l’économie, au niveau mondial, en un laps de temps extrêmement court.

Finalement, cette crise illustre la vitesse à laquelle le monde bouge actuellement. Elle rappelle aux entreprises l’urgence d’industrialiser, d’automatiser leurs processus métier afin de suivre la cadence. Nous entendons parler de vitesse exponentielle de propagation du virus. L’adjectif exponentiel n’en est pas moins pertinent pour illustrer le rythme des innovations : il y aura plus d’avancées et de progrès technologiques ces 10 prochaines années qu’au cours des 100 dernières années. Le rythme de l’innovation fait évoluer rapidement les métiers et les compétences. Cela implique que des compétences qui étaient encore d’actualité il y a 6, 8 ou 12 mois ne le sont plus actuellement, car les frameworks, les outils, les méthodologies de travail évoluent en permanence. Autrement dit, les entreprises, et notamment les sociétés de services et de conseil, doivent utiliser les nouvelles technologies pour être en mesure de suivre l’évolution rapide de leur entreprise et de leur marché (l’analyse en temps réel de l’offre et de la demande en compétences, l’accès instantané aux indicateurs clés de leur activité…). Elles doivent prendre à bras le corps leur propre transformation pour rester agiles et pertinentes.

Plateformiser pour accéder plus rapidement aux compétences

Face aux mutations du marché engendrées, ou plutôt accélérées, par la crise, l’enquête fait un état des lieux des compétences les plus recherchées. Les compétences les plus demandées par les responsables IT sont la cybersécurité (35 %), la gestion du changement organisationnel (27 %), l’architecture d’entreprise (23 %), l’architecture technique (22%) et l’analyse de données avancées (22 %).

Ce besoin renforcé en compétences technologiques laisse présager des perspectives plutôt positives pour les ESN et les cabinets de conseil. La digitalisation des entreprises est incontournables et de nombreux projets IT seront à mener. Cependant, si une reprise est estimée à juin 2021, les entreprises de conseil et de services doivent dès maintenant préparer la reprise en doublant leurs efforts sur leur propre transformation numérique. Plus précisément, les entreprises plateformisées (plateformes de freelances, ESN et cabinet ayant plateformisé leur staffing…) auront un fort avantage concurrentiel à la reprise, car elles seront beaucoup plus réactives à répondre à la demande, en allant scanner dans leur écosystème de compétences les profils pertinents et disponibles pour un projet donné. La plateformisation devient une priorité absolue pour les ESN et les cabinets de conseil.

Il n’est plus possible de penser business et stratégie de développement sans penser plateforme. – Jean-Philippe Couturier, CEO de Whoz et administrateur du Syntec Numérique

Chaque entreprise est synonyme d’écosystème de compétences. Il y a d’abord les talents en interne, d’une business unit à une autre, d’une équipe à une autre, répartis sur site et en télétravail. S’ajoute à ce pool d’expertises, les freelances et les partenaires commerciaux avec lesquels l’entreprise a l’habitude de travailler. Les possibilités sont vastes lorsqu’il s’agit de composer les meilleures équipes pluridisciplinaires pour mener à bien les projets client. Ce sont autant de compétences à évaluer pour faire les meilleures arbitrages de staffing. A cela s’ajoutent d’autres paramètres cruciaux pour optimiser son activité : les disponibilités des consultants, la séniorité, les taux jour, la localisation quand une présence sur site est indispensable… mais aussi les expériences passées avec les clients. Bref, autant de données que l’entreprise génère chaque mois à consolider, structurer, analyser pour prendre les meilleures décisions et optimiser ses résultats. Plateformiser son ESN ou son cabinet de conseil c’est permettre aux responsables d’accéder rapidement à leur pool de compétences (interne et externe). C’est leur permettre d’accéder à des CVs et des informations fiables et centralisées, d’avoir une vision globale pour viser juste dans leurs choix de staffing. Une entreprise qui se donne les moyens de ses ambitions de croissance doit utiliser la force de frappe des nouvelles technologies pour être plus rapide, plus pertinente, plus performante sur son marché. Pour que les ESN et les cabinets de conseil soient parés à la reprise, c’est maintenant que cela se prépare.

En conclusion, la crise liée au covid19 a accéléré la digitalisation de bon nombre d’entreprises. Cette crise et les mutations qu’elle engendre illustrent la vitesse à laquelle le marché évolue. Les ESN et les cabinets de conseil vont avoir de nombreux projets IT à mener pour répondre aux enjeux de transformation de leurs clients. Mais pour y parvenir et suivre le rythme toujours plus rapide du marché, les ESN et cabinets doivent eux-aussi se transformer, sous peine de se voir prendre des parts de marché par les plateformes de freelances et autres acteurs digitalisés plus rapides à répondre à la demande. La digitalisation des ESN et des cabinets doit être mise au service de leur propre plateformisation. Cela leur permettra enfin de trouver rapidement les bonnes compétences au sein de leur écosystème (consultants interne, cross-BU, freelances, partenaires).

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