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Décryptage

Reportage

Les 4 qualités d’un cabinet de conseil agile et performant

5 min

4 qualites ESN agile et performante

Le secteur du conseil doit répondre à des besoins client qui sont en constante évolution. Cela est d’autant plus vrai avec la crise sanitaire qui a bouleversé, en un laps de temps très court, l’économie mondiale. La crise a aussi révélé une certaine fragilité numérique pour de nombreuses entreprises qui ont dû en urgence adapter leur organisation au travail à distance.

Cette crise fait évoluer le business model de nombreuses industries, y compris celle du conseil. C’est ce que révèle une enquête menée par la société de conseil Umlaut. Sur la base d’interviews effectuées auprès de clients et de consultants, l’enquête expose 5 tendances qui façonnent d’ores et déjà le secteur du conseil.

Les 5 tendances pour les sociétés de conseil

Tendance 1 : créer des solutions sur-mesure

Les consultants travaillent sur des missions différentes, auprès de clients différents. En cours de route, ils accumulent de nombreuses bonnes pratiques et une connaissance approfondie de solutions prêtes à l’emploi. Ils capitalisent alors sur cette expertise pour répondre aux besoins client futurs. Cependant, comme l’indique Thomas Reisenweber, PDG des services Consulting & Management chez Umlaut : “One size fits all is a diminishing business model”.

Les consultants doivent avoir une connaissance approfondie de la réalité opérationnelle de leurs clients afin de proposer des solutions adaptées à leur contexte sectoriel et fonctionnel. Sur un marché hautement concurrentiel et où les besoins client évoluent en permanence, il est indispensable pour les consultants d’être en mesure de proposer des solutions sur-mesure.

Tendance 2 : une connaissance sectorielle

Le rythme des innovations technologiques appliquées à l’industrie s’accélère. Les besoins client sont de plus en plus complexes et requièrent des compétences techniques précises. Les consultants doivent avoir une connaissance sectorielle approfondie afin d’appliquer des méthodes de travail et utiliser des technologies adaptées au contexte de leurs clients. Si les profils généralistes ont eu la côte dans le secteur du conseil pendant longtemps, la demande d’hyper-spécialistes va aller en s’accentuant.

Cependant, comme le note dans une interview récente Jean-Philippe Couturier, CEO de Whoz et administrateur au Syntec Numérique : “les généralistes vont de plus en plus être les garants du “faire ensemble” nécessaire à la mise en action des équipes et des hyper-spécialistes”. Les clients auront donc besoin de compétences diversifiées pour mener à bien leurs projets, de profils à la fois généralistes et spécialisés. C’est une tendance qui est renforcée par l’accélération de la digitalisation des entreprises.

Pour les sociétés de conseil, cela implique une plus grande maîtrise de leur écosystème de compétences. Elles doivent se plateformiser afin de trouver plus rapidement les bonnes compétences et répondre plus efficacement aux besoins client. Autrement dit, il n’est plus possible pour elles de compter sur les réseaux LinkedIn de leurs managers pour aller chercher la bonne compétence au delà de leur business unit. À l’image des plateformes de freelances, les sociétés de conseil doivent créer et alimenter leur propre plateforme de compétences regroupant internes, externes, partenaires…

Tendance 3 : relier la stratégie à la réalité opérationnelle

Dès lors que le rythme des innovations technologiques s’accélère et que les besoins changent en continu, le conseil en stratégie doit lui-même évoluer. Le temps où le conseil en stratégie rimait avec plans d’action à long terme est révolu. Établir une stratégie sur 10 ou 15 ans n’a plus de sens dans un contexte où les choses peuvent changer (parfois radicalement) en quelques mois seulement.

Par /ailleurs, les clients demandent de plus en plus à voir concrètement le résultat de leur stratégie, KPI à l’appui. Comme le précise Thomas Reisenweber : “Strategy must be aligned with the operational reality of our clients from the very beginning. Strategic guidance always includes the “how?” and “what?” in a comprehensive transformation approach.”

Tendance 4 : devenir un véritable “sparring partner”

Le rôle du consultant évolue, passant du simple conseiller “de passage” à un rôle plus pérenne où la collaboration sur le long terme est clé. Autrefois, le rôle d’un consultant consistait à proposer une expertise, développer des solutions puis enfin contribuer à leur implémentation. Les entreprises était alors dans une démarche de “quick wins” et à l’affût de nouvelles opportunités en permanence. Aujourd’hui, les clients recherchent des collaborations plus pérennes.

Cela implique pour les sociétés de services de mettre la relation client sur le long terme au coeur de leurs préoccupations. Les consultants quant à eux doivent se tenir au courant de l’actualité de leurs clients même quand ils sont moins impliqués. C’est cet apprentissage en continu qui leur permettra d’être pertinents dans leur approche et d’être ainsi dignes de confiance auprès de leurs clients.

Tendance 5 : les données au service de la performance

Les entreprises n’ont de cesse de répéter que la data est clé dans l’amélioration de leurs processus. Pourtant, beaucoup d’entres elles ont encore du mal à pleinement exploiter leurs données et à les mettre au service de leur performance. C’est là que les consultants ont également un rôle crucial à jouer. En apportant un lot de compétences techniques indispensables à la transformation de leurs clients, telles que des compétences en Intelligence Artificielle ou encore en Data Visualization, les consultants contribuent à la mise en place de véritables solutions d’aide à la décision.

“Data-based decision-making is becoming a commodity. But accessing and mastering data is becoming a crucial growth factor.”, conclut Thomas Reisenweber.

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