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Ingénierie : comment rebondir en 2021 grâce au digital ?

7 min

Ingenierie - Rebondir

Si la situation actuelle des entreprises d’ingénierie est assez variable en fonction de leurs secteurs d’intervention (aéronautique, construction, énergie), la crise les a globalement fragilisées : de nombreux ingénieurs sur le banc, difficulté à préserver leur marge, moins de chantiers et donc plus de concurrence… Quelles actions doivent-elles mener en 2021 pour s’en sortir ? Comment les nouvelles technologies peuvent-elles les aider à remonter la pente ?

Le retard pris par le secteur

Un rapport sur les sociétés françaises d’ingénierie et de conseil en technologies publié il y a quelques années par le Ministère de l’Economie et des Finances revient sur la genèse de ces entreprises. L’histoire nous apprend que les années 60 puis les années 80 ont vu un très rapide développement des possibilités en matière d’études et de conception grâce aux progrès technologiques. En quelques années, on passe de la planche à dessin et de la règle de calcul à l’informatique qui augmentait d’un coup la puissance de calcul disponible, et avec celle de l’électronique, qui révolutionnait la conception des produits. Puis dans les années 80, nous voyons apparaître la robotique, la conception assistée par ordinateur (CAO), la simulation par ordinateur, le microprocesseur et les matériaux composites. Ces innovations ont permis de concevoir et de développer des produits de plus en plus complexes.

Malgré ces évolutions phénoménales, il y a cependant toute une fonction qui a été complètement délaissée par la digitalisation, alors qu’elle est le cœur de métier des entreprises d’ingénierie. Il s’agit de la gestion des ressources ( ou “le staffing” diront certains). Le cœur de métier des bureaux d’études et d’ingénierie est le positionnement des bons profils, ceux qui sont compétents et disponibles, sur tel ou tel chantier. Sur ce cœur de métier, paradoxalement, très peu voire rien n’a été fait en matière de digitalisation. Lorsqu’il s’agit de répondre rapidement à un besoin client, chacun prend son téléphone et son fichier Excel. Cette méthode de travail n’est plus du tout compatible avec un marché qui évolue à toute vitesse et qui nécessite d’avoir accès à une information centralisée et en temps réel.

La transformation digitale au service de la résilience du secteur de l’ingénierie

Les entreprises doivent absolument digitaliser leur cœur de métier si elles souhaitent relever les défis qui les attendent en 2021, et dans les années à venir. Cette digitalisation doit leur permettre d’être plus agiles, plus rapides, plus précises et plus rentables dans la gestion de leurs ressources. Voyons maintenant plus précisément comment les nouvelles technologies appliquées à leur cœur de métier peuvent les aider à gagner durablement en résilience.

Anticiper avec précision les évolutions du marché et de son activité

S’il va de soi qu’il reste indispensable de suivre de près l’actualité de ses clients et des différents secteurs d’intervention pour être en mesure de prendre de meilleures décisions, cela ne suffit plus dans un monde qui évolue en permanence, et de plus en plus vite. Les sociétés d’ingénierie ont besoin d’utiliser les nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle, pour pouvoir exploiter et analyser les données relatives au marché et à leur activité. Plus concrètement, l’exploitation des données doit d’abord leur permettre d’analyser en temps réel les indicateurs clés (la marge, le taux d’activité, le chiffre d’affaires…) ainsi que leur évolution future. Elle doit également permettre d’analyser l’offre et la demande en compétences, afin de pouvoir comprendre quelles sont les compétences recherchées. Dans les deux cas (évolution des indicateurs, analyse des besoins en compétences), l’entreprise est dans l’anticipation et se donne donc les moyens de s’adapter aux évolutions voire aux mutations rapides du marché. Cette anticipation est clé pour leur compétitivité.

Positionner les bons experts, rapidement

Actuellement, il y a moins de chantiers et moins de concours. La concurrence est plus difficile et c’est bien souvent celui qui répond le plus vite, qui l’emporte. De même qu’il faut être bien équipé avant de faire un sprint, les entreprises doivent être bien outillées avant de rentrer dans la course aux appels d’offres et aux chantiers. Dans les conditions actuelles, et pour les années à venir, c’est un pari dangereux que de continuer à miser sur son cercle restreint de contacts et sur Excel pour trouver rapidement les bons profils. Sans compter que les fichiers Excel contiennent parfois des erreurs de saisie et de calcul et, bien souvent, des données obsolètes. Enfin, appeler ses contacts réguliers pour trouver la bonne personne ne permet qu’un accès limité à l’information. Les sociétés d’ingénierie ont en réalité tout un écosystème de compétences (tous les collaborateurs parfois répartis dans différentes business units, les sous-traitants), qu’elles n’utilisent qu’à moitié.

Les entreprises doivent créer leur propre plateforme de compétences; une plateforme qui leur donne rapidement accès à l’ensemble des profils internes et externes (sous-traitants). Il s’agit ici de collaborer à grande échelle, et efficacement, pour identifier vite les bons profils, à savoir ceux qui ont l’expertise et la disponibilité pour monter sur tel ou tel projet. La collaboration entre grands groupes d’ingénierie et sous-traitants, entre grandes entreprises et sociétés de petite taille ou taille intermédiaire est plus que jamais indispensable. Cette capacité à scanner tout son écosystème de compétences est d’autant plus importante que les clients exigent toujours plus d’innovation. Les entreprises d’ingénierie sont donc amenées à devoir composer des équipes compétentes et pluridisciplinaires pour favoriser la créativité et l’innovation.

Préparer maintenant les ingénieurs sur le banc à une reprise plus forte

Avec des chantiers annulés ou reportés, les bureaux d’études et d’ingénierie ont un enjeu de préservation des compétences et de fidélisation des collaborateurs sur le banc. Profiter des périodes d’intercontrat pour former ses équipes peut non seulement permettre de développer ou renforcer des compétences stratégiques tout en donnant la possibilité de répondre aux souhaits de développement des collaborateurs. Encore faut-il être en mesure de cartographier précisément les compétences clés à développer.

Matthieu Rosy

Délégué Général de la Fédération Syntec

« À l’heure où la relance est un enjeu national, donner aux entreprises les moyens de former leurs équipes est une priorité. »

Là encore, les nouvelles technologies peuvent aider à faire cette analyse en permettant la centralisation en temps réel des informations. En allant scanner les besoins client en matière de compétences, l’IA aide les managers et dirigeants à comprendre quelles sont les compétences les plus recherchées. En allant analyser les CVs des employés et experts, l’intelligence artificielle peut cartographier les compétences disponibles. C’est cette analyse des compétences recherchées versus disponibles qui aidera les entreprises à faire les bons choix de formation. Mais ce n’est pas tout : au-delà des CVs, il faut donner aux ingénieurs la possibilité d’enregistrer sur une même plateforme leurs souhaits d’évolution. Regroupant ainsi toutes les informations sur chaque profil (compétences, disponibilités, souhaits…), l’entreprise a les clés en main pour faire les meilleurs choix de formation, tant pour elle-même que pour le collaborateur.

Chez Whoz, nous proposons une solution digitale basée sur de l’intelligence artificielle qui aide les entreprises d’ingénierie à répondre mieux et plus rapidement aux offres, et à maximiser leur taux d’activité.

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