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Équipe, croissance et futur, Jérôme Balducci aborde la face stratégique de Whoz

9 min

Notre levée de fonds de 30 millions d’euros auprès de PSG Equity est une belle occasion de donner la parole aux pilotes de Whoz. Jean-Philippe Couturier fut le premier à ouvrir cette série de portraits, puis François Gros, au tour de Jérôme Balducci. CRO ou Chief Revenue Officer, il est la face du développement et de la croissance de Whoz. Un rôle bien entendu capital que Jérôme incarne avec passion au quotidien au plus près de son équipe et des ses clients.

Jérôme, peux-tu te présenter ?

De formation ingénieur en informatique, j’ai débuté ma carrière chez Capgemini. J’y ai passé huit années où j’ai pu évoluer sur différents postes : software developer, chef de projet puis delivery manager. J’ai eu la chance de participer à des projets informatiques d’ampleur, de mener des réponses à des grands appels d’offres pour des opérateurs télécom, mais également de comprendre les rouages du fonctionnement des ESN.

Après ces huit années, j’ai créé ma première startup. Startup dans un domaine radicalement différent : celui de l’organisation de voyage entre amis. Passer d’un groupe de plusieurs dizaines de milliers de collaborateurs à la création une entreprise, c’est évidemment une expérience qui bouscule, mais qui est aussi ultra enrichissante.

Je suis revenu ensuite au monde de l’IT en tant que freelance comme architecte dans la transformation numérique. C’est à cette occasion que j’ai eu l’occasion de rencontrer Jean-Philippe et comme souvent une chose en entrainant un autre…

J’ai démarré l’aventure Whoz en tant que CTO, Chief Technical Officer. Avec David, alors l’architecte de Whoz, nous avons posé les premières briques logicielles, construit le socle technologique, mais plus important encore, je pense, nous avons décrit notre manifesto, le « way we build it »

Après nos premiers clients, il était devenu essentiel de structurer notre approche marketing et commerciale, domaine que j’ai alors pris en charge.

Pourquoi avoir voulu fonder Whoz ?

Il y a 20 personnes à l’origine de Whoz et autant de raisons différentes d’avoir démarré cette aventure un peu folle. Ce qui nous a probablement tous reliés c’est l’envie d’entreprendre ensemble. On évoque souvent l’entrepreneuriat comme une aventure un peu solitaire. Pour moi c’est tout le contraire.

Mon premier moteur c’est de travailler avec des personnes que j’apprécie, des personnes dans lesquelles j’ai une entière confiance parce que s’il y a des hauts, il y aussi des bas. La confiance est la clé, et si on parvient à l’instaurer dans son travail, je sais que je vais pouvoir apprendre et me dépasser tous les jours. J’ai eu la chance de trouver ces personnes en démarrant Whoz et je suis toujours autant heureux de travailler avec elles tout autant qu’avec l’ensemble des Whozzies aujourd’hui. Je suis fier de ce que l’on a édifié ensemble.

Ce serait quoi, à ton sens, le « plus » Whoz

Avant tout, la connaissance du métier et des enjeux de nos clients. Le secteur de la prestation intellectuelle est un secteur d’activité particulier avec des process et des méthodes qui lui sont propres. Le staffing, cet art de mêler les intérêts des différentes parties prenantes : le collaborateur, le client et l’entreprise en elle-même sont la fonction centrale, le cœur de métier de nos clients et un de leurs axes de performance.

La plupart d’entre nous viennent de sociétés de conseil ou d’ESN. Ce passé nous permet de connaitre avec finesse le fonctionnement de ces sociétés. Mais comme tout métier, celui se transforme et doit s’adapter. Nous passons beaucoup de temps auprès de nos clients pour leur proposer une solution qui leur permette en permanence de maximiser leur performance.

Pourquoi as-tu fait le choix de quitter le technique pour t’orienter vers les sales ? 

Pour les challenges, les petits pics de stress liés aux succès et aux déconvenues inhérents aux ventes et au marketing. Mais aussi comment réfléchir et agir auprès des clients, trouver la valeur qui leur correspondra le mieux avant de les accompagner dans cette direction. C’est tout ça qui me plait au quotidien. Mais j’apprécie également des temps plus longs, de pouvoir se projeter et, en toute humilité, d’essayer d’anticiper nos axes de développements et de croissance dans un domaine qui évolue sans cesse.

Whoz a 6 ans et vient de lever 30 millions d’euros. Quels sont les nouveaux enjeux stratégiques ? 

Celui-là n’est pas nouveau, mais c’est un des piliers de Whoz et des Whozzies et sera toujours notre pierre angulaire : accompagner nos clients au mieux. Nous avons une solution mature, leader dans le domaine du Resource Management et du planning et à ce titre nous devons continuer à investir de manière importante en R&D.

Ensuite, un de nos enjeux va être de pouvoir adapter notre solution à d’autres secteurs. Chaque entreprise fait du Resource Management, travaille en mode projet avec le besoin de cartographier les compétences de ses talents. Whoz peut s’adresser à toutes les activités, tous les types de clients et nous avons la légitimité et la maturité pour les accompagner.

Enfin, nous sommes déjà présents dans le monde entier grâce à nos clients actuels, mais nous devons accroitre par nous-mêmes notre ouverture au marché international, notamment en Europe, aux États-Unis et en Inde.

Justement l’international, quels sont les défis majeurs pour s’y implanter ? 

La France dispose d’un droit social qui lui est propre et qui structure une partie de l’activité de staffing. Je dirais même que ce droit social et la qualité d’entrepreneurs de génie a permis à la France d’avoir des ESN de premier plan mondial et un écosytème très riche. Les autres marchés ne sont pas tous identiques. Il va falloir nous apprivoiser ces nouveaux codes pour parfaire notre solution, adapter notre proposition de valeur et ouvrir des bureaux à l’étranger. Comprendre ces marchés pour bien s’y adapter va être essentiel.

Quelles sont tes passions ? 

Les sports d’endurance de manière générale et plus particulièrement la course à pied et le vélo. C’est ce qui me permet de m’aérer l’esprit dans mon travail, de déconnecter mon cerveau tout en me dépassant. Il y a quelques années, j’étais même un peu addict, je me sentais parfaitement bien après le shoot d’adrénaline que pouvait me procurer une séance de fractionné. J’entretiens désormais une relation un peu plus raisonnée, et heureusement d’ailleurs 🙂

Avez Whoz, on a tenté d’escalader la
face nord de l’Everest en tongs.

Qu’est-ce qui te stimule le plus dans ton job ?

Comme je l’ai mentionné, ce sont vraiment les personnes avec qui je travaille qui me donnent envie de lever le matin. Je dis souvent qu’avec Whoz, on a tenté d’escalader la face nord de l’Everest en tongs. Cette image me plait, car elle traduit cette envie de dépassement, d’oser faire la différence et d’y arriver avec fierté.

On s’est dit à l’époque, «  nous allons développer une solution pour les grandes entreprises, la déployer, la vendre et les gens vont en parler ». Nous avons voulu voir grand dès le début, nous souhaitions nous adresser tout de suite aux sociétés de plusieurs milliers de personnes. Quand les start-ups tendent à faire un petit pas l’un après l’autre, Whoz a voulu faire un grand écart dès ses premiers instants. C’était un véritable défi, mais je pense qu’on l’a réussi.

En quelques mots, comment définirais-tu ta mission chez Whoz ? 

Valoriser au plus notre entreprise et la perpétuer dans le temps, tout en accompagnant au mieux les clients dans la recherche d’une solution pour assurer leur croissance.

Que rêvais-tu de faire quand tu étais enfant ?

Développeur informatique, vraiment. Encore une fois, tout m’intéressait, j’ai toujours voulu creuser, chercher de nouvelles choses. J’étais très loin des clichés de pompier ou astronaute. Mes aspirations étaient plus terre-à-terre, en aspirant à être plombier ou pâtissier. Mais très vite, je me suis rendu compte que j’aimais trouver les moyens d’aller plus vite, de pouvoir automatiser ce qui ne l’était pas. L’informatique m’intéressait pour cela. Il s’agissait d’un moyen concret pour faire mieux et plus rapidement.

Pour quelle raison te lèves-tu le matin ? 

Au-delà des personnes avec qui je travaille, c’est aussi l’idée de faire le meilleur de soi-même, de vouloir se dépasser et de faire ce qu’on aime pour être fier chaque jour. Avancer ensemble dans cet esprit est fondamental pour faire naitre de nouvelles choses, donner du sens à notre action et partager ce quotidien avec des gens passionnés.

Il y a-t-il un dirigeant, une personnalité, que tu admires ? 

Ce ne sont pas vraiment les grands dirigeants qui m’inspirent. Ce sont plutôt les personnes que je côtoie chaque jour.

Quelle serait ta frustration en tant que CRO ? 

Ne pas aller assez vite. Il y a tellement de choses à faire, il faudrait que l’on soit trois fois plus pour concrétiser nos ambitions. C’est une frustration, mais c’est surtout un challenge, une excitation collective.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait accélérer la croissance de son entreprise ?

De ne surtout pas écouter un seul conseil. On est tous différents, on a tous un vécu. Une entreprise ne se fait pas grâce à une seule vision. Ce sont les personnes, ceux qui œuvrent chaque jour à son accomplissement qui la font avancer. Et ainsi, il n’y a pas de schéma figé et universel. Il faut apprendre, essayer et confronter ses idées.

Pour trouver son exception, il ne faut pas suivre un conseil à l’aveugle. Si Whoz avait suivi les conseils externes, on aurait débuté en ciblant le small business, et on n’en serait pas là aujourd’hui. Il n’y a pas de recette miracle, il faut juste oser ensemble.

Pourquoi rejoindre Whoz ? 

Pour tout ce que j’ai abordé avant. Nous avons plein de challenges à accomplir, plein de choses à apprendre, plein de terres à explorer, dans tous les domaines. Ce sont les personnes qui sont avec nous qui font le mieux l’entreprise. Le Whoz de demain sera créé par tous nos futurs talents. Nous avons encore plein de défis, rejoignez-nous pour créer ce Whoz.


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